les conférences

Le livre en mains

 

Durant une heure, Patrick Corillon, artiste plasticien, évoque le pouvoir des livres et la relation particulière qu’ils tissent avec leurs lecteurs : Comment le livre en tant qu’objet inanimé est porteur d’âme ? Comment le lecteur, par l’action de prendre en main le livre, commence à l’animer ? Comment la pensée, contenue dans les livres, s’incarne-t-elle physiquement dans la relation avec le lecteur ?

La conférence se propose de passer en revue la réalité physique des livres depuis le papyrus jusqu’à internet, autant du côté des lecteurs que des écrivains qui les ont conçus, des relieurs, des typographes et de leur représentation dans la peinture au cours des siècles.

 

Le voyage en Belgique

 

" Pays où l'on n'arrive jamais ", la Belgique intrigue et fascine depuis longtemps ses visiteurs. Des voyageurs de l'intérieur ou venus d'ailleurs, dont les expériences se conjuguent dans une plongée inédite au cœur de l'identité et de l'imaginaire belges.
Patrick Corillon décrit cette nation surgie à l'improviste aux confins de la Hollande et de notre Hexagone, nourrie d'apports culturels multiples, où l'on s'exprime en deux, voire trois langues, comme " une mosaïque impressionniste " en état de " remodelage permanent ". On y croise, de Bruges à Liège, de Bruxelles à Anvers, quelques recluses extatiques, des exilés, des révolutionnaires – tel Karl Marx –, des mineurs de fond, de grands écrivains de France ou d'outre-Manche – Balzac, les sœurs Brontë, lord Byron ou James Joyce. À l'enthousiasme des romantiques (Hugo, Nerval, Dumas) se mêlent les sarcasmes de Baudelaire et les amères rêveries de Verlaine. Des auteurs belges, wallons ou flamands, aussi distincts que Verhaeren, Simenon, Eekhoud, Michaux, Hugo Claus et Marguerite Yourcenar, éclairent les multiples facettes de cet éternel paradoxe, création récente mais véritable précipité d'histoire européenne.
Tout le génie d'un peuple singulier est ici restitué à travers cette promenade littéraire et sentimentale qui nous entraîne aux confins de la rêverie et du loufoque.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

haut de page